« Il s’agit pour vous d’être des acteurs de l’avenir... Recherchez ce qui est beau et ayez le goût de faire ce qui est bien... Le pardon et la réconciliation sont des chemins de paix et ouvrent un avenir... Dieu veut le bonheur de tous sans distinction. » Voici un extrait du message de Benoît XVI aux jeunes Libanais, le 15 septembre à Beyrouth.
En cette période de tension où les intransigeances se donnent rendez-vous, de la France au Pakistan, cet appel à la confiance en l’autre résonne au-delà du Liban. Il interpelle ceux qui veulent construire une paix d’autant plus nécessaire que « notre humanité est unifiée par une mondialisation qui l’engage dans un destin presque commun », écrivait, dans Le Monde, Tareq Oubrou, le recteur de la Mosquée de Bordeaux.
En invitant les représentants politiques du Liban à marcher sur la voie de la paix, Benoit XVI a dépassé les clivages religieux : « Les différences culturelles, sociales, religieuses doivent aboutir à vivre un nouveau type de fraternité, où ce qui unit est le sens commun de la grandeur de toute personne... » Mais des actions immédiates contre la violence s’imposent aussi : le Pape demande que cessent les importations d’armes en Syrie. (...)