
La marche est partie de Marseille et ralliera l’Élysée le 17 octobre prochain. Les sans-papiers et leurs soutiens exigent la régularisation des sans-papiers, la fermeture des centres de rétention administrative et un logement digne pour toutes et tous.
Après s’être mobilisés contre le racisme et les violences policières lors du premier acte des sans-papiers en mai 2020, les sans-papiers et leurs soutiens ont réagi face au silence du président Emmanuel Macron sur les « premier.e.s de corvée » lors de l’acte II.
Marcher vers le Château
Le président français était resté vague et silencieux quant à la situation des personnes exploité.e.s dans les pires des conditions ou perdant leur emploi sans chômage partiel, les retenu.e.s dans les CRA (centre de rétention administrative).
Aucun mot non plus pour les jeunes migrant.e.s isolé.e.s. (...)
À l’appel de 19 collectifs de sans-papiers, de la Marche des Solidarités, des Etats Généraux des Migrations et de plus de 200 organisations, à Marseille ce samedi 19 septembre, les sans-papiers et des centaines de soutiens ont lancé le début de l’acte III des Sans-Papiers.
« Pourquoi refuser le droit d’exister aux sans-papiers ? »
D’autres marches sont parties au même moment de Rennes, de Toulouse, de Lille, de Strasbourg, de Montpellier, de Bayonne, de Grenoble et du Havre. Le but ? Marcher vers l’Élysée le 17 octobre. (...)
Des compétences et des expériences à faire valoir
Cette marche est celle des travailleuses et travailleurs, des mineur.e.s isolé.e.s, des familles et aussi celle des étudiant.e.s sans-papiers marseillais.e.s et de toute la France. Ces derniers ont fondé il y a quelques semaines un collectif pour se regrouper et défendre leurs droits. (...)
Cette marche inaugure donc une convergence nationale des sans-papiers qui revendiquent leur droit à la liberté et lancent un appel à la solidarité. L’événement du 17 octobre, à Paris, se veut un hommage à toutes les victimes du colonialisme, du racisme et des violences de la police, à toutes les victimes des politiques anti-migratoires et des contrôles au faciès. (...)