
Le RPS-FIERS est une association à but non lucratif loi 1901, elle a pour objet le rassemblement politique de tous les citoyens désireux de recouvrer la souveraineté de la France, qu’elle soit monétaire, économique, politique ou militaire sur le territoire de la nation avec pour objectif l’émancipation et l’épanouissement de tous les citoyens. Elle a pour but de traduire les aspirations des citoyens dans un projet politique et les organiser afin qu’ils prennent le pouvoir.
Chers concitoyens,
Il ne faut pas se le cacher : notre pays est en danger, que ce soit sur le plan économique, sur le plan social, ou sur le plan de la démocratie et des principes républicains.
Nous avons perdu la plus grande partie de notre industrie et notamment des fleurons de notre économie. Il faut rappeler que ce sont des décisions politiques. Le chômage qui en résulte directement est un véritable fléau, et la balance commerciale est loin d’être à l’équilibre. Les suicides dans le monde rural témoignent de la situation de notre agriculture qui a été sacrifiée sur l’autel de l’Union européenne.
Les services publics, bannis par les traités européens et bradés au privé, sont dans l’incapacité de fonctionner pour le bien des populations. Les soins, l’instruction, les transports, l’énergie, la Poste en partie détruits sur ordre des directives européennes, ... pénalisent durement les usagers. La dernière panne de la SNCF en est un exemple récent. La prochaine privatisation des TER et des TGV ( déjà votée) posera des problèmes de sécurité importants....
Notre Code du travail, protecteur des travailleurs, va disparaitre. C’est un bon en arrière d’un siècle que vont subir l’ensemble des citoyens. L’exemple allemand (lois Hartz) ou l’exemple italien (Jobs Act) en sont la démonstration : ce n’est pas l’arrivée de ces lois anti sociales qui crée de l’emploi !
L’étau se resserre sur nos libertés : l’état d’urgence inscrit dans le Droit commun va, en fait, instituer la dictature dans la loi et passer par-dessus les droits imprescriptibles du citoyen (droit à la Sureté remis en question). Déjà, de plus en plus de citoyens se font exclure des réseaux sociaux, et de plus en plus de mails ne passent plus.
La loi NOTRe et la loi MAPTAM, votées en 2016 et 2015, instituent la mort de nos communes, piliers de la démocratie et du vivre ensemble, la disparition des départements, piliers de la solidarité et de l’égalité des citoyens sur tout le territoire et la mort de la nation française. C’est pourtant la France qui porte dans le monde ou qui portait le plus haut degré de protection sociale pour son peuple.
Avec la fin de la Sécurité sociale, la remise en question du SMIG, la santé à deux ou trois vitesses, la réduction de l’instruction publique, l’étranglement de la Recherche et de la Culture, la fin de l’agriculture respectueuse de la nature, de nos commerces de proximité, de notre artisanat, des PME et TPE, de notre tissu associatif, qui vont subir de plein fouet l’agressivité et la voracité des multinationales grâce au CETA. Avec toute cette régression, nous changeons de régime politique, social et démocratique, et nous perdons nos souverainetés.
Notre souveraineté politique est depuis maintenant plus de trente ans dans les mains des oligarques et des lobbyistes de Bruxelles : ce sont eux qui donnent les ordres à nos élus.
Notre souveraineté monétaire avait commencé de disparaitre en 1973 quand la loi obligea l’Etat à emprunter aux banques privées plutôt qu’à la Banque de France. Cela eut pour conséquence de créer de toutes pièces une dette d’Etat, dette qui, bien qu’illégitime, n’a que deux raisons d’être :
– enrichir les banquiers et les oligarques d’une part,
– et justifier les politiques d’austérité et de régression sociale d’autre part.
Enfin, nous avons perdu notre souveraineté sur notre armée lorsque son commandement a été confié à l’OTAN. Nous voyons aujourd’hui qu’elle est sacrifiée volontairement pour pouvoir confier son commandement, y compris pour la partie nucléaire, à l’Allemagne.
De plus en plus de citoyens ont compris que gauche ou droite ça ne veut plus rien dire : quel que soit l’élu, ce dernier vote les mêmes lois de destruction de notre modèle social au profit d’une infime minorité. ( prés de 90% des nos lois sont imposées par l’UE)
Le clivage aujourd’hui est :
– entre les mondialistes, défenseurs de la dictature de l’UE et de la finance mondialisée,
– et les internationalistes, défenseurs de l’autodétermination des peuples, de l’émancipation humaine et de la préservation de la planète pour les générations futures et des accords de coopération entre peuples souverains.
Les 57% d’abstentionnistes et 10% de votes nuls et blancs aux dernières élections l’attestent.
Quelles que soient nos origines, nos opinions ou nos sensibilités, nous devons donc nous rencontrer, citoyennes et citoyens, élus locaux, par quartiers, par communes, et créer des comités de salut public. Quelles que soient leurs organisations ou leurs tendances politiques, des citoyens l’ont compris et proposent déjà à la population des réunions d’échanges pour construire ou reconstruire la société dont tout un chacun a besoin.
Dans cet objectif, je vous propose de nous rencontrer pour discuter de notre vision de la situation, de nos différentes sensibilités politiques ou sociales, dans le respect réciproque, et redonner l’envie à chacune et à chacun de reprendre espoir et l’envie de reprendre son destin en main. Si, si, c’est possible !
Je vous propose donc une soirée d’échanges conviviaux, le :
Jeudi 14 septembre 2017
Rendez vous à 18 heures 30
Au bar restaurant banlieue Sud
Rue Carle Vernet
Le programme :
– Echanger sur la situation
– Envisager de se rencontrer régulièrement
– Parler de ce qui nous touche aujourd’hui : fermeture de l’hôpital Robert Piqué, stationnement payant, Euratlantique.
– Envisager de faire ce qui existe déjà ailleurs, créé un comité de salut public du quartier Belcier-Carle Vernet et expliquer pourquoi
Si nous ne nous mobilisons pas aujourd’hui, demain il sera peut être trop tard !