
La LDH a été interpellée à propos de la plainte pour incitation à la haine raciale, qu’elle a été amenée à déposer à l’encontre de deux militants, animateurs de BDS 34 et qui sera jugée le 12 novembre 2015 par le tribunal de grande instance de Montpellier.
Une campagne a été lancée par les deux personnes concernées afin d’obtenir un soutien massif. Cette campagne exige de la LDH qu’elle ne se constitue pas partie civile lors du procès et prétend que c’est toute l’action de BDS qui serait visée.
La LDH a estimé, dans un premier temps, qu’il était préférable de conserver à cette affaire son caractère local dans la mesure où elle ne concerne que le comportement de deux personnes et en aucune manière la campagne BDS.
La violence des propos, la virulence des attaques contre les personnes et la falsification des faits sont devenues d’une telle ampleur qu’il est nécessaire de mettre sur la place publique les faits, afin que chacune et chacun puisse en tirer les conséquences politiques. (...)
Ce texte, comme le photomontage qui recoupe le sens du texte, est, du moins de l’avis de la LDH,
intrinsèquement antisémite et négationniste (au sens où il
attribue aux juifs une responsabilité conjointe dans
le génocide).
Il est acquis que ni le photomontage, ni le texte ne sont
de la main des deux personnes mises en cause. Elles
soutiennent qu’elles les ont reçus, qu’elles ne sont pas a
llées les chercher sur le net et qu’elles les auraient
« partagés » le 3 août 2014 (déclaration de Saadi
a BENFAKHA à la police le 19 mars 2015).
Face à la violence du texte et compte tenu du cont
exte (l’agression israélienne de Gaza), un constat est
dressé, à la demande la LDH, par voie d’huissier le 6 août 2014