
Le centre de santé sexuelle, situé dans un hôpital parisien, propose des consultations de dépistages de la chlamydia et du gonocoque, de la syphilis, des hépatites B et C et du VIH, ainsi qu’un suivi médical. Le service est gratuit et ouvert à tous, y compris aux migrants sans-papiers qui ne sont pas enregistrés à la Sécurité sociale française.
Dans ce centre de santé, qui dépend de la Ville de Paris et de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (APHP), les dépistages des infections sexuellement transmissibles (IST) sont gratuits et anonymes. "Notre accueil est inconditionnel", explique le Dr Florence, co-responsable du lieu. En d’autres termes, ici, pas besoin d’être enregistré à la Sécurité sociale française. Les migrants en situation irrégulière y ont donc accès aussi facilement que les autres. (...)
Accueil gratuit avec ou sans rendez-vous
Le personnel dispose d’un service de traduction téléphonique, ce qui lui permet de recevoir des étrangers ne maitrisant pas le français.
"Les gens peuvent prendre rendez-vous par mail (en français et en langue étrangère) ou sur Doctolib, ou bien venir ici sans rendez-vous", indique encore le Dr Florence.
Sur place, une équipe pluridisciplinaire constituée entre autres d’un dermatologue, d’un gynécologue, d’un psychologue-sexologue, d’infirmiers, d’une conseillère conjugale et d’une assistante sociale, propose donc des consultations de dépistage des IST, ainsi que des traitements pour éviter certaines infections (traitement par Prep contre le VIH) et des consultations spécialisées (parfois payantes). (...)
"Le nombre de cas d’hépatites B est plus important en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est", explique le Dr Delphine Mattei, qui effectue les consultations du jour. Aussi les migrants qui viennent de ces régions sont plus particulièrement exposés. (...)
"Le nombre de cas d’hépatites B est plus important en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est", explique le Dr Delphine Mattei, qui effectue les consultations du jour. Aussi les migrants qui viennent de ces régions sont plus particulièrement exposés. (...)