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A Nîmes aujourd’hui, les Droits de l’Enfant ne sont plus respectés par le Conseil Général et la Préfecture du Gard.
COMMUNIQUE DE PRESSE Nîmes, le 18 novembre 2013.
Article mis en ligne le 20 novembre 2013

Mercredi 20 novembre 2013 : journée internationale des droits de l’enfant, jour anniversaire de la signature de la convention internationale des droits de l’enfant ratifiée par la France. Cette journée est un moment privilégié pour réfléchir à la place que nous faisons à l’enfant et pour traiter des injustices perpétrées contre les enfants dans le monde, dans notre pays, dans notre ville.

Dans la convention des droits de l’enfant :

Article 9 : « Les états signataires veillent à ce que l’enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré ».

Article 27 : « Les états signataires offrent en cas de besoin une assistance matérielle notamment en ce qui concerne l’alimentation, le vêtement et le logement. »

A Nîmes, aujourd’hui, ces droits ne sont pas respectés par le Conseil Général et par la préfecture du Gard. Des familles déboutées du droit d’asile vivent dans les rues de Nîmes avec des enfants dont des bébés, au froid, sans assistance, sans protection.

Le Conseil général et la préfecture se renvoient les dossiers, dans un manque de cohérence qui devient une collusion, génératrice de violence et de souffrance.

Les pouvoirs publics tendent à se couvrir par des justifications administratives. Ces pratiques créent des situations dramatiques, notamment lorsque, au mépris des engagements de la France, les membres d’une même famille sont séparés, les uns hébergés, les autres laissés à l’abandon.

Le jour où notre ville organise une journée festive pour les enfants, il est indigne d’en laisser sur le bord de la route. Des enfants sont en danger. L’inaction des pouvoirs publics est inacceptable.

Organisations signataires : RESF 30 (Réseau Education Sans Frontières), LDH (Ligue des Droits de l’Homme), AMNESTY INTERNATIONAL, APTI (Association de Promotion des Travailleurs Immigrés), CIMADE, OIP (Observatoire International des Prisons), Pastorale des migrants.