
Le Conseil d’État a rejeté le 10 avril le référé suspension introduit par le Réseau Sortir du Nucléaire concernant les travaux qui débuteront dans quelques jours sur le réacteur n°1 de la centrale de Fessenheim. Denis Baupin regrette cette décision qui implique que les travaux seront faits sans concertation (*).
Cette décision met en évidence le déficit du contrôle démocratique de la sûreté nucléaire. En France, il faut une enquête d’utilité publique pour construire une éolienne. Mais si vous modifiez en profondeur le système de sûreté d’une installation nucléaire et la prolongez de 10 ans, aucune concertation n’est requise !
C’est notamment pour remédier à ce déficit démocratique que, sur proposition de Denis Baupin et du groupe écologiste, un débat sera organisé le 18 avril prochain en séance de l’Assemblée Nationale sur la sûreté nucléaire.
En ce qui concerne plus particulièrement Fessenheim, la décision du Conseil d’État laisse de nombreuses questions importantes sans réponse : (...)