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89% des compléments sportifs à base de plantes sont mal étiquetés, avec 12% de composés interdits, aux États-Unis
#santé #complementsAlimentaires
Article mis en ligne le 24 juillet 2023
dernière modification le 23 juillet 2023

En vue de leurs prétendus bienfaits, les compléments alimentaires sportifs à base de plantes sont toujours plus en vogue. Cependant, des chercheurs rapportent qu’aux États-Unis, 89% de ces compléments ne comportent pas d’étiquettes précises d’ingrédients, tandis que 12% contiennent des composants potentiellement dangereux et interdits par la Food and Drug Administration (FDA). Ces résultats soulignent la nécessité de consulter un spécialiste pour toute question concernant les compléments alimentaires. La situation en Europe pourrait être similaire, sachant que de nombreux produits naturels américains ou internationaux peuvent presque aussi facilement être importés et vendus.

(...) Un grand nombre de plantes contiennent des molécules actives pouvant être bénéfiques pour la santé et qui sont largement exploitées par l’industrie pharmaceutique. Si dans certains pays les plantes médicinales sont réglementées de la même manière que les médicaments de synthèse, elles sont davantage considérées comme des ingrédients alimentaires, du moins aux États-Unis.

Compte tenu de leurs effets pharmacologiques, les professionnels de la santé insistent sur la nécessité d’une réglementation stricte pour les plantes médicinales. (...)

Des scientifiques de l’Université de Cambridge, de Harvard, du Mississippi et du National Sanitation Foundation (NFS) alertent sur cette consommation incontrôlée. (...)

Alors que le marché des compléments sportifs est actuellement en pleine expansion, les experts estiment que les arguments publicitaires vantant les mérites de ces produits n’ont généralement aucun fondement scientifique. (...)

les fabricants ne sont pas complètement transparents sur les ingrédients et pourraient mettre les consommateurs en danger. (...)

Mise en danger des consommateurs

Dans le cadre de la nouvelle étude, les chercheurs souhaitaient déterminer l’exactitude des étiquettes des compléments alimentaires déclarant l’extrait de R. vomitoria, la méthyllibérine, l’halostachine, l’octopamine et le turkesterone. Pour ce faire, 57 produits achetés en ligne et contenant au moins l’un de ces 5 ingrédients ont été analysés. (...)