
Depuis le 1er octobre dernier, le gouvernement a mis en place une pseudo-réforme injuste et inefficace de l’assurance chômage : l’Unedic elle-même en pointe les conséquences humaines désastreuses avec la baisse et la suppression des allocations chômage pour 1.115.000 chômeurs.
Avant il fallait avoir travaillé 4 mois dans les 28 derniers mois et le mode de calcul de l’indemnisation se faisait sur les jours travaillés. Aujourd’hui il faut avoir travaillé 6 mois dans les 24 derniers mois, et le mode de calcul prend en compte également les jours chômés. Quand on sait que la précarité tend à devenir la règle en matière d’emploi, ce n’est pas la même chose de réussir à travailler 1 jour/7 ou 1 jour/4.
Le développement de la précarité leur permet d’annoncer de « bons » chiffres du chômage, alors que, s’il baisse en catégorie A, il augmente pour les catégories B et C, soit plus de temps partiels et de contrats courts.
Nos revendications :
- Un emploi correctement rémunéré, librement choisi, socialement utile
- Une indemnisation pour tous de toutes les formes de chômage et de précarité
- L’annulation pure, simple et définitive de la réforme de l’assurance chômage
- Une véritable politique de formations, choisies par les chômeurs
- Une véritable et nouvelle réduction du temps de travail
- L’interdiction des licenciements
- Un droit à une véritable retraite à 60 ans maximum
- L’application du droit au logement pour toutes et tous
- L’arrêt des contrôles/sanctions contre les chômeurs et précaires,
- Des moyens humains, afin que Pôle Emploi assure son rôle de service public
- Des mesures d’accompagnement d’urgence pour les plus précaires