
La répression de la place Tiananmen à Pékin par le gouvernement chinois ne disparaîtra pas "dans le torrent de l’Histoire", a affirmé le nouveau président taïwanais Lai Ching-te mardi pour le 35e anniversaire de l’événement.
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"Parce que cela nous rappelle que la démocratie et la liberté ne sont pas faciles à obtenir, nous devons (...) répondre à l’autocratie par la liberté et faire face à la montée de l’autoritarisme par le courage", a ajouté le dirigeant.
Le 4 juin 1989, la Chine a envoyé des troupes et des chars contre des manifestants prodémocratie et pacifiques au niveau de la grande place centrale de Pékin pour mettre fin à des semaines de protestations appelant à un changement politique. Des centaines de personnes, voire plus d’un millier selon certaines estimations, ont été tuées.
Censure
Le sujet est particulièrement sensible pour les dirigeants communistes chinois et toute mention de la répression est strictement censurée dans le pays. De nombreux jeunes Chinois ignorent aujourd’hui ce pan de l’histoire de leur pays en raison de cette censure.