
“Alors que les Britanniques prennent le large, sur le pont du Titanic, l’orchestre de l’Union européenne continue à jouer sous la baguette allemande... et en France, le débat reste interdit sur l’opportunité de quitter ce navire en train de sombrer”, écrit Olivier Delorme.
Car si jamais on avance que ce qu’il est convenu d’appeler la "construction européenne" mène les Européens à la catastrophe on ne peut être qu’un sous-doué, un arriéré et, pour faire bonne mesure, un populiste qui fait le jeu du Front national”.
Voilà que mon ami Olivier Delorme, historien, politologue et romancier, va publier son essai “30 bonnes raisons pour sortir de l’Europe”. Les temps pressent... les consciences alors se précisent. C’est, il faut le signaler, une édition participative. Comme il est si clairement expliqué (et je reprends ici la présentation de son essai depuis le site de l’éditeur), force est de constater que, dans les médias dominants, le débat sur la construction européenne se réduit le plus souvent à des lieux communs ou à des anathèmes : “L’Europe, c’est la paix et la prospérité pour tous, parce qu’ensemble on est plus fort.”, “Quitter l’Union européenne serait une catastrophe économique, entraînerait le repli sur soi et le triomphe du nationalisme”... Mais qu’en est-il vraiment ?
Face à cette pensée unique européiste, Olivier Delorme donne ici, en trente (plus un) chapitres courts, argumentés, accessibles à tous, même lorsqu’il s’agit d’économie et de monnaie (deux domaines bien trop sérieux pour être abandonnés aux idéologues de l’économie libérale), les raisons de rompre avec plus de 60 ans d’erreur européenne.
Pour lui, il est temps de rompre avec 60 ans de mensonges et d’enfumage ! (...)
Et il dessine ce que pourrait être une sortie de cette nouvelle URSS en train de s’effondrer sur elle-même, par la reconstruction d’une démocratie sociale, ouverte sur le monde et les coopérations avec les autres États européens - dans le respect de leur souveraineté et de leur dignité. Faute de quoi, l’inévitable disparition de cette Union européenne se fera par l’extrême droite. (...)