
Lundi 27 mai, spontanément, des milliers de personnes ont pris les rues de Paris et d’autres villes pour crier leur colère contre le génocide en cours à Gaza, au lendemain de bombardements atroces sur des tentes de réfugiés à Rafah.
Comme toujours, l’État français a déployé un dispositif policier provoquant et massif, destiné à empêcher toute manifestation. Mais ce lundi à Paris, plus de 10.000 personnes sont parties en défilé dans les beaux quartiers, avec une immense énergie, se scindant en plusieurs cortèges, continuant malgré le déluge de gaz lacrymogène et les violences policières. L’ambassade des USA a été approchée, un Mc Donalds pris pour cible, des drapeaux palestiniens hissés en haut d’immeubles…
À 23h, le défilé continuait, toujours pourchassé par une police qui n’arrivait pas à assécher l’énergie débordante de cette soirée.
Ce n’est que le début (...)
Le sang versé à Gaza avec le soutien des puissances occidentales, et en particulier celui de la France, est une tâche indélébile dans l’histoire : partout, un vaste mouvement anti-colonialiste se lève, s’organise, et n’est pas près de s’arrêter.