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France24/Reuters
🔴 En direct : l’armée israélienne frappe Beyrouth, une première en un an
#israel #palestine #Hamas #Cisjordanie #Gaza #hezbollah #Liban #Yemen
Article mis en ligne le 30 septembre 2024

Un immeuble résidentiel de Beyrouth a été ciblé dans la nuit de dimanche à lundi par une frappe aérienne israélienne, faisant trois morts parmi le Front populaire de libération de la Palestine. C’est la première fois que Tsahal vise la capitale intra-muros depuis le début du front ouvert par le Hezbollah le 7 octobre. Suivez notre direct sur la situation au Proche-Orient. (...)

Selon les autorités libanaises, au moins 105 personnes ont été tuées dans les frappes effectuées dimanche par Israël. (...)

L’essentiel de la veille :

L’armée israélienne a déclaré tôt dimanche qu’elle avait frappé des dizaines de cibles "terroristes" du Hezbollah au Liban au cours des douze dernières heures, y compris des lanceurs dirigés vers Israël.

Israël a affirmé avoir tué Nabil Kaouk, un haut responsable du Hezbollah. Le mouvement chiite a confirmé qu’il s’agit du septième haut dirigeant du groupe militant libanais à avoir été assassiné cette semaine.

Au Yémen, Israël a frappé les ports de Ras Issa et Hodeïda contrôlés par les rebelles houthis, soutenus par l’Iran.

Selon les autorités libanaises, environ un million de Libanais ont été déplacés par les attaques israéliennes, dont plusieurs centaines de milliers depuis vendredi.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot est arrivé au Liban dans la soirée tandis que le Quai d’Orsay a annoncé que les bombardements israéliens avaient fait une deuxième victime française.

Le corps du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été retrouvé intact sur le site de frappe aérienne israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, selon l’agence Reuters.

Le président du parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, affirme que la "résistance" continuera à affronter Israël avec l’aide de l’Iran, selon les médias d’État iraniens.
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Lire aussi :

 À Paris, des Libanais se rassemblent pour demander un cessez-le-feu au Proche-Orient

Les visages sont graves, quelques larmes coulent au coin des yeux, des bras réconfortent. Leurs corps sont à Paris mais leurs coeurs au Liban, à 3 000 km de là. Des drapeaux libanais flottent dans le ciel gris de Paris. Plus de 2 000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté pour la paix au Proche-Orient, dimanche 29 septembre, après un appel lancé lundi sur les réseaux sociaux.

Ce jour-là, le Liban se réveille sous les bombes israéliennes alors que l’Etat hébreu annonce le lancement de l’opération "Flèches du nord". Bilan : au moins 558 personnes, dont 50 enfants et 94 femmes, tuées et plus de 1 800 blessées dans le pays du Cèdre en cette seule journée, selon le ministère libanais de la Santé (...)

"Le but, c’est qu’on se rassemble parce que chacun d’entre nous est inquiet pour un proche, que ce soit des parents, des amis…", explique l’enseignant chercheur en mathématiques, dont les parents ont dû fuir Baalbeck dans la plaine de la Bekaa, bastion du Hezbollah, "où ils ont vécu des nuits effrayantes" pour trouver refuge à Beyrouth où ils vivent "d’autres nuits effrayantes". (...)

 L’assassinat de Nasrallah révélateur d’une infiltration israélienne d’envergure au sein du Hezbollah

(...) L’assassinat de Nasrallah dans un QG de commandement vendredi soir est survenu à peine une semaine après l’explosion de centaines de bipeurs et de radios piégés, apogée d’une succession d’attaques qui a décapité la moitié du conseil de direction du Hezbollah et décimé son haut commandement militaire.

Une source proche du renseignement israélien a déclaré à l’agence Reuters, moins de 24 heures avant la frappe, qu’Israël avait passé 20 ans à concentrer ses efforts de renseignement sur le Hezbollah et pourrait frapper Nasrallah quand il le voulait, y compris sur son QG.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son cercle restreint de ministres ont donné leur feu vert mercredi, selon deux responsables israéliens. L’attaque a eu lieu alors que Netanyahu se trouvait à New York pour s’exprimer devant l’Assemblée générale de l’ONU.
Un dirigeant prudent

Hassan Nasrallah avait évité les apparitions publiques depuis la précédente guerre en 2006. Il était depuis longtemps vigilant. Ses déplacements étaient restreints et le cercle des personnes qu’il voyait était très réduit, selon une source proche du Hezbollah. L’assassinat suggère que son groupe avait été infiltré par des informateurs d’Israël.

Le chef du Hezbollah était encore plus prudent que d’habitude depuis les explosions des bipeurs du 17 septembre, par crainte qu’Israël ne tente de le tuer comme l’a montré son absence à des funérailles de commandants et l’enregistrement préalable d’un discours diffusé quelques jours auparavant.

Israël affirme avoir mené l’attaque contre Nasrallah en larguant des bombes sur le quartier général situé sous un bâtiment résidentiel dans le sud de Beyrouth. (...)

 Après la mort du chef du Hezbollah, l’Iran appelle à la vengeance contre Israël

(...) Confirmée samedi par le Hezbollah libanais, la mort du leader historique du mouvement chiite, Hassan Nasrallah, lors d’un bombardement israélien massif sur Beyrouth la veille, fait craindre une nouvelle spirale de violences au Moyen-Orient alors que l’Iran crie à la vengeance contre l’État hébreu. (...)