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Basta !
Grenoble se désengage du projet controversé de ligne à grande vitesse Lyon-Turin
mardi 19 avril 2016
Coup dur pour la ligne à grande vitesse reliant Lyon à Turin, un projet d’infrastructure gigantesque déjà vieux de vingt-cinq ans. Le 18 avril au soir, la majorité écologiste et citoyenne de la ville de Grenoble a voté le désengagement du protocole de financement signé par la majorité socialiste précédente [1]. 130 millions d’euros, c’est ce que devaient verser ensemble le département de l’Isère, la communauté d’agglomération et la ville de Grenoble dans la future ligne TGV [2]. Avec ce vote actant son retrait, Grenoble est la première collectivité à se désengager. Une manière pour la ville d’affirmer « son soutien au développement d’alternatives moins coûteuses et plus efficaces » [3].
(...) Cet acte politique peut-il avoir un impact sur la réalisation de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin ? Les élus veulent croire que la machine peut encore être stoppée, d’autant que « les États français et italiens n’ont toujours pas trouvé les financements, demandés par l’Europe avant de débloquer son propre financement », selon l’élu écologiste Pierre Mériaux, interrogé par Montagnes Magazine. Le Préfet de Région, sollicité par la ville de Grenoble pour connaitre les positions des différentes collectivités locales sur le sujet, a indiqué qu’il réunirait d’ici l’été un comité. Sur le terrain, le creusement des galeries de « reconnaissance » se poursuit.
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