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Futura-Sciences
L’Intelligence artificielle est-elle condamnée à être stupide ?
samedi 2 mars 2019
Les superordinateurs ont beau piler les meilleurs champions de Go ou de jeux vidéos, ils n’en restent pas moins dépourvus de tout sens commun. L’Institut Paul Allen milite depuis des années pour une approche complètement différente, où l’IA serait capable de manier des concepts auxquels elle n’a encore jamais été confrontée. Pour cela, il a développé un petit jeu de dessin entraîné uniquement par l’humain. Futura l’a testé et vous en dit plus.
Les médias se sont emballés ces derniers temps pour les exploits des machines battant à plate couture les humains aux échecs, au jeu de Go ou aux jeux vidéos. Le programme DeepMind de Google a ainsi créé le buzz en janvier dernier lorsqu’il est parvenu à battre un joueur humain professionnel au jeu StarCraft II, considéré comme étant très stratégique. Les logiciels de reconnaissance de voix ou d’images ont aussi de quoi bluffer les observateurs, comme cet algorithme capable de reconnaître des objets à partir d’une description vocale.
« L’IA actuelle est en réalité très, très stupide »
Mais aussi impressionnantes que soient ces victoires, il n’y a pas de réelle intelligence là-dedans (...)
« L’IA actuelle est en réalité très, très stupide, lançait en novembre dernier le vice-président de Google, Andrew Moore, lors de l’évènement Google Cloud Event. C’est vraiment bien pour certaines choses que notre cerveau ne peut pas gérer, mais ce n’est pas une intelligence sur laquelle nous pourrions nous reposer pour faire un raisonnement général avec des analogies, une pensée créative ou pour s’aventurer en dehors des sentiers battus. » (...)
Les spécialistes en intelligence artificielle ne sont pas tous d’accord sur la façon de parvenir au plus près du « sens commun » humain. Est-ce même d’ailleurs possible et faut-il le souhaiter ? Cherche-t-on à obtenir une IA la plus performante possible ou criblée de mauvaises réponses, d’erreurs grossières et de décisions biaisées inhérentes à l’Homme ? Des questions que l’on évite pour l’instant soigneusement de se poser en faisant jouer nos superordinateurs à de petits jeux inoffensifs.
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