Les forces de l’IDF prennent le contrôle de l’avant-poste de Jabal al-Sheikh sur le versant syrien du Mont Hermon suite au retrait des forces de l’armée d’Assad ; PM : Le régime Assad est tombé en conséquence directe des coups que nous avons portés à l’Iran et au Hezbollah.
Des commandos de l’armée de l’air israélienne ont capturé le plus haut sommet du mont Hermon du côté syrien, ont indiqué des sources à Ynet dimanche.
Selon les rapports, les combattants de l’unité d’élite Shaldag se sont emparés du sommet stratégique dans le cadre d’une opération visant à renforcer le contrôle de l’armée israélienne dans la région. Le sommet offre une vue dominante et un champ de tir sur les autres crêtes du mont Hermon, ce qui en fait un atout essentiel pour l’observation et la défense.
Auparavant, le média saoudien Al Hadath avait rapporté que les forces israéliennes avaient pris le contrôle de l’avant-poste de Jabal al-Sheikh sur le mont Hermon en Syrie. Le rapport affirmait également que les forces israéliennes avaient pris le contrôle de sites dans la zone démilitarisée le long de la ligne de désengagement de 1974 entre Israël et la Syrie.
Pour la première fois depuis l’effondrement du régime Assad, les avions de l’armée de l’air israélienne ont lancé une vague de frappes à travers la Syrie, ciblant des installations militaires, selon plusieurs rapports. Les attaques ont notamment visé l’aéroport militaire d’Al Mazzeh à Damas, la région de Halhala dans le sud de la Syrie - où se trouve un important aéroport - et des zones rurales dans les provinces de Daraa et de Sweida. La Voix de la capitale, un média affilié à l’opposition syrienne, a rapporté qu’Israël menait des attaques systématiques contre des brigades militaires et des systèmes de défense aérienne anciennement exploités par le régime d’Assad. Le site indique qu’"Israël détruit systématiquement toutes les brigades, les bataillons, les dépôts de missiles et les installations de développement d’armes qui pourraient menacer sa sécurité".
Des rapports étrangers ont également indiqué que les frappes israéliennes du week-end ont visé des stocks d’armes avancées, des installations de production et un dépôt d’armes chimiques près de Damas. Une source anonyme de l’opposition syrienne a affirmé que d’autres cibles devraient être détruites prochainement.
Dans le même temps, le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est rendu dimanche matin dans la région du mont Bental, sur le plateau du Golan, près de la frontière. Accompagné du ministre de la Défense Israël Katz, M. Netanyahu a reçu un briefing du chef du Commandement Nord, le général de division Ori Gordin. "C’est un jour historique dans les annales du Moyen-Orient", a déclaré M. Netanyahu. "Le régime Assad est un maillon central de l’axe du mal de l’Iran, et ce régime est tombé. C’est le résultat direct des coups que nous avons portés à l’Iran et au Hezbollah, les principaux soutiens du régime d’Assad. Cela a créé une réaction en chaîne dans tout le Moyen-Orient parmi ceux qui cherchent à se libérer de ce régime oppressif et tyrannique".
M. Netanyahou a ajouté que si cette évolution présente des opportunités significatives pour Israël, elle n’est pas sans risques. "Nous agissons avant tout pour sécuriser nos frontières. Cette région a été définie pendant près de 50 ans comme une zone tampon dans le cadre de l’accord de désengagement de 1974, qui s’est maintenant effondré. Les forces syriennes ont abandonné leurs positions", a-t-il déclaré : "Avec le ministre de la défense et avec le soutien total du cabinet, j’ai ordonné hier aux FDI de prendre le contrôle de la zone tampon et des positions dominantes voisines. Nous ne permettrons à aucune force hostile d’établir une présence à notre frontière. Dans le même temps, nous poursuivons une politique de bon voisinage, la même approche que nous avons maintenue lorsque nous avons installé ici un hôpital de campagne qui a soigné des milliers de Syriens blessés pendant la guerre civile. Des centaines d’enfants syriens sont nés ici en Israël".
M. Netanyahou a ajouté que si cette évolution présente des opportunités significatives pour Israël, elle n’est pas sans risques. "Nous agissons avant tout pour sécuriser nos frontières. Cette région a été définie pendant près de 50 ans comme une zone tampon dans le cadre de l’accord de désengagement de 1974, qui s’est maintenant effondré. Les forces syriennes ont abandonné leurs positions", a-t-il déclaré : "Avec le ministre de la défense et avec le soutien total du cabinet, j’ai ordonné hier aux FDI de prendre le contrôle de la zone tampon et des positions dominantes voisines. Nous ne permettrons à aucune force hostile d’établir une présence à notre frontière. Dans le même temps, nous poursuivons une politique de bon voisinage, la même approche que nous avons maintenue lorsque nous avons installé ici un hôpital de campagne qui a soigné des milliers de Syriens blessés pendant la guerre civile. Des centaines d’enfants syriens sont nés ici en Israël".
Le Hezbollah se retire de Syrie face aux gains des rebelles Des sources de sécurité au Liban ont rapporté que le Hezbollah, un allié clé du régime Assad déchu, a retiré ses forces de Syrie. Des sources militaires syriennes ont déclaré à Reuters que les troupes du Hezbollah avaient évacué al-Qusayr, une ville stratégique de la province de Homs, peu avant qu’elle ne tombe aux mains des forces rebelles. 150 véhicules blindés au moins, transportant des centaines de combattants du Hezbollah, auraient quitté al-Qusayr par étapes. La ville, que le Hezbollah contrôlait depuis 2013, servait d’itinéraire clé pour le transport d’armes et de combattants entre la Syrie et le Liban. Ces événements mettent en évidence l’instabilité croissante dans le sud de la Syrie, Israël semblant intensifier ses efforts pour neutraliser les menaces à la sécurité dans la région au fur et à mesure de l’évolution du conflit en Syrie.