
(...)un porte-parole du Conseil national libyen, récemment créé par l’opposition, a rejeté toute idée de pourparlers avec le « guide » de la révolution, alors que les forces libyennes poursuivaient, hier, leur contre-offensive pour empêcher les insurgés de progresser vers Tripoli, la capitale.
Ce recours important à l’aviation souligne du même coup la vulnérabilité des insurgés qui tentent de progresser en terrain ouvert le long de la côté méditerranéenne et pourrait conduire la communauté internationale à imposer une zone d’exclusion aérienne en Libye pour empêcher les bombardements. Les Etats-Unis ont rappelé lundi qu’ils étudiaient avec leurs alliés de l’OTAN toutes les options, y compris militaire, pour répondre à l’escalade de la violence en Libye. La Grande-Bretagne et la France préparent un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui instaurerait une zone d’exclusion aérienne. Le texte est préparé au cas où il serait nécessaire, mais aucune décision n’a encore été prise pour le faire circuler au Conseil où la Russie a rejeté une telle option et dispose d’un pouvoir de veto. Certains pays arabes accentuent dans le même temps la pression sur le régime El Gueddafi et se sont joints aux demandes d’une zone de « non-survol ».