Germany Bodybuilding FairLe capital a toujours cherché à se valoriser là où il y avait le plus de rendement. L’ affairisme, le détournement, le cynisme, la cupidité sont consubstantiels au capitalisme. Le capitalisme est à l’agonie car il atteint ses limites interne et externe. Interne car la concurrence, la compétition font que le capitaliste doit s’adapter aux gains de productivité issus de l’innovation et notamment des gains énormes liés à la micro informatique. Les concurrents doivent s’aligner et /ou innover pour dépasser. Externe car les ressources naturelles diminuent dramatiquement.
Nous ne pourrons jamais revenir au capitalisme des 30 « glorieuses » car la productivité par la micro informatique rend très peu rentable les industries du secondaire dans les pays dits développés.
La valorisation du capital ne se fait en outre que par la production de travail humain dépensé réellement. Or, l’informatique, la numérisation, l’automation rendent se travail productif humain obsolète. Nous assistons donc à des forces productives sont commune mesure avec le passé où le travail humain disparaît. Cette tendance lourde ne peut plus être compensé par la consommation qui se fait par l’endettement. En effet, comme la productivité dite relative a atteint des sommets (gains de productivité), les capitalistes pour contrer la baisse tendancielle du taux de profit s’ attaquent à la productivité absolue, c’est à dire le coût du travail.
Nous avons donc de très forts gains de productivité qui détruisent le travail productif humain, donc qui diminue la valeur générée par ce peu de travail dans les marchandises. Cependant, les travailleurs ne peuvent consommer cette production car les salaires diminuent ou alors il faut s’endetter.
Nous tournons donc en rond. (...)
Ce qui a pour l’instant sauvé de manière fictive le capitalisme est l’industrie financière. En effet, la sur accumulation du capital ne trouvant pas de débouchés dans l’économie réelle avec les rendements permettant sa valorisation va se valoriser dans l’industrie financière qui seule tire aujourd’hui la croissance. Mais, tout ce capital fictif ne trouvera plus jamais à se réaliser dans l’économie productive (...)
Le plus grave, c’est que la prochaine bulle sera celle des dettes publiques (dettes d’ Etat). Donc, oui, les Etats n’ont plus d’argent, ou alors fictif, et la relance ne fera qu’aggraver ces dettes. Une taxe Tobin sur les transactions financières ne ferai qu’advenir plus rapidement l’éclatement de ces bulles. (...)
nous assistons à une dévalorisation générale et notamment du travail productif qui seul compte pour générer de la valeur économique.
Le capitalisme nous enferme dans un carcan de barbarie avec son lots de pauvreté, de misère, de saccage de la nature, de maladies chroniques liées à toutes les saloperies générées par ces société.
Dans son agonie, le capitalisme ira jusqu’au bout en détruisant les services publics, en transformant en marchandise le vivant dont l’ être humain, les activités qui autrefois faisaient partie de l’entraide comme l’ aide aux personnes âgées, les activités ménagères qui sont toujours le lot des femmes peu qualifiées et dont ces métiers sont méprisées, en innovant sans arrêt pour fabriquer des gadgets électroniques inutiles qui sapent les liens sociaux, détruisent la nature et augmentent les risques de maladies. (...)