
La bouche en cœur, toute la presse reprend les propos de la criminelle-génocidaire Lvova-Belova, qui prétend à qui veut l’entendre que la Russie va rendre des enfants et permettre la réunification des familles. (...)
Des camps aujourd’hui qualifiés, sur la base de premiers témoignages, de « goulags pour enfants ».
(...) vendredi 8 avril, l’ONG Save Ukraine a pu ramener 31 enfants supplémentaires de Russie.
31 enfants et adolescents. Ils auraient dû être 32, mais la grand-mère qui venait récupérer le 32ème est décédée pendant le long voyage. Ce 32ème, les Russes ne l’ont pas laisser partir avec le groupe des 31 que l’ONG Save Ukraine est allée chercher en Russie. 31 enfants et adolescents, kidnappés dans les régions de Kherson et Kharkiv, qui ont pu retrouver leur parents, leur famille, leur Ukraine. [voir vidéo sur le site Les Humanités]
C’est déjà le 5ème voyage du genre organisé par Save Ukraine.
Les lignes bougent, peu à peu.
Pour la toute première fois, un contact a été établi cette semaine entre le Comité international de la Croix-Rouge et les services de la criminelle Lvova-Belova, afin de « réunir les familles avec des enfants qui ont été expulsés de force ».
Mais si, hier, 31 enfants et adolescents ont été libérés, il en reste encore plus de 20 000 (et sans doute beaucoup plus). Toute la presse reprend, la bouche en cœur, que Maria Lvova-Belova est prête à retourner des enfants à l’Ukraine. Oui, quelques-uns, pour donner le change.
(...) 3 000 adolescents vont être prochainement envoyés dans deux camps de rééducation, intitulés « Le jour d’après » (« Послезавтра ») et… « Le pouvoir de la Russie » (« Сила России »), dans la région de Krasnodar et en Crimée. Source :
http://www.deti.gov.ru/…/okolo-treh-tysyach-podrostkov…
Pourquoi de tels camps ? Lvova-Belova l’a elle-même reconnu dans une récente interview. Ces adolescents raflés en Ukraine sont des durs à cuire : ils ne se laissent pas russifier si facilement et au fond d’eux-mêmes, restent ukrainiens. (...)
Le site d’investigation ukrainien krymr.com vient de dévoiler de nouvelles pièces à conviction sur les lieux où sont détenus et « rééduqués » ces enfants ukrainiens déportés. Certains d’eux sont en Crimée occupée, et Krymr.com parle de « goulags pour enfants ».
L’un d’eux, déjà repéré par les humanités, est un « sanatorium » nommé « Zdravnitsa » (Здравница). Il est localisé à Yevpatoria. Cet établissement, aujourd’hui contrôlé par le ministère de la santé du gouvernement russe de Crimée, est dirigé par un certain Sergueï Nazriev (Сергей Назриев ), citoyen russe originaire de Louhansk, membre du parti « Russie Unie » de Poutine, qui s’est installé en Crimée en 2016. Ce « sanatorium » a déjà accueilli l’an passé plus d’une centaine d’enfants des régions de Kherson et de Zaporijjia dans le cadre d’un « programme éducatif russe ». Que sont-ils devenus ? Leur sort est inconnu.
Deux autres sites ont été localisés (...)
Les rapports officiels des autorités russes en Crimée parlent de dix mille enfants ukrainiens emmenés officiellement en Crimée sous couvert de loisirs. (...)
Comme l’indique la commissaire présidentielle ukrainienne aux droits de l’enfant, Darya Gerasymchuk (dans une récente interview sur Radio Svoboda), les enfants emmenés en Russie depuis les territoires occupés ont été harcelés psychologiquement, insultés et certains battus pour désobéissance : « Très souvent, les enfants sont punis pour avoir refusé de parler russe, d’apprendre et de chanter l’hymne russe, de se lever pendant l’hymne russe. Presque tous les enfants témoignent qu’ils ont été victimes de brimades psychologiques et qu’ils ont été traités de toutes sortes de noms parce qu’ils étaient ukrainiens. Certains enfants témoignent même qu’ils ont été battus. »
Un double témoignage vient corroborer cette accusation. Masha, 16 ans, et Nastia, 18 ans, originaires de Kherson, sont deux adolescentes ukrainiennes qui ont pu miraculeusement s’échapper du « goulag » de Zdravnitsa. Leur témopignage, glaçant, a été recueilli et filmé par le site Slidstvo.Info. (...)