
L’humanité produit autant d’informations en deux jours qu’elle ne l’a fait en deux millions d’années. L’avenir appartient à ceux qui sauront utiliser cette profusion.
Des flots d’octets, un océan de données, un déluge de connaissances… A mesure qu’Internet tisse sa toile, le volume d’informations numérisées n’en finit plus d’exploser.
D’ici huit ans, cette masse vertigineuse de « datas » sera 50 fois supérieure à ce qu’elle est aujourd’hui, prédit le cabinet d’études IDC. Et il faudra dix fois plus de serveurs informatiques pour espérer gérer cette déferlante. Pas par crainte d’être submergés, mais plutôt pour être en mesure de retrouver, d’extraire et d’exploiter cette nouvelle manne.
Il y a vingt ans, nous stockions encore nos fichiers sur des disques durs de quelques mégaoctets (1 Mo équivaut à 1 000 000 d’octets, soit 10 puissance 6 octets, 1 octet valant 8 bits ; le bit est l’unité de base en informatique, à savoir un 0 ou un 1).
Aujourd’hui, la capacité des outils de stockage a dépassé le téraoctet (To, soit 10 puissance 12 octets) et il n’est plus rare pour les entreprises et les organismes de recherche de manipuler des volumes supérieurs au pétaoctet (Po, soit 10-15 octets).
Les nouveaux usages suivent : une sauvegarde de vos films sur un disque dur externe ? Une photo partagée sur les réseaux sociaux ou une géolocalisation depuis votre smartphone ? Ce sont autant de données qui viennent s’ajouter à la masse enregistrée sur les ordinateurs et les serveurs du monde entier. Même la façon de les interroger devient information : notre historique de navigation sur le Web, nos recherches sur Google…
Les chiffres donnent le tournis (...)