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Mouvements pro-palestiniens : une mobilisation pacifique très sévèrement réprimée à la Sorbonne
#israel #palestine #Hamas #Cisjordanie #Gaza #Sorbonne #repression
Article mis en ligne le 11 mai 2024
dernière modification le 10 mai 2024

Une centaine d’étudiants a occupé un amphithéâtre de la Sorbonne afin d’afficher son soutien aux Gazaouis, mardi 7 mai. 86 personnes ont été placées en garde à vue après l’évacuation de l’établissement.

Ce mardi 7 mai aux alentours de 20 heures, le square Samuel-Paty, dans le 5ᵉ arrondissement de Paris, attire une petite foule de curieux. Le Chœur & Orchestre de la Sorbonne, qui devait célébrer sa fin de saison en musique dans le grand amphithéâtre de l’université, a reporté son concert au milieu des plantations.

Sur le trottoir d’en face, autre ambiance : un cortège d’une quinzaine de manifestants, drapeau palestinien à la main, se dirige vers la rue Saint-Jacques, espérant ainsi pouvoir se rapprocher des quelque 80 étudiants qui occupent depuis deux heures l’université « en solidarité » avec Gaza et « contre la répression des mouvements étudiants » pro-palestiniens. « Les accès de l’entrée principale sont bloqués, donc on tente ! », lâche une mère de famille.

Peine perdue : les services des forces de l’ordre, aussitôt déployés, bloquent tous les accès à l’établissement. C’est donc contenus entre les rues Cujas et Saint-Jacques que les groupes de manifestants déploient banderoles et entonnent chants de soutien à la Palestine. Rue Cujas, les occupants de l’université sont évacués au compte-goutte, tenus à bout de jambes et de bras par les CRS.

Certains résistent et s’allongent, d’autres forment avec l’index et le majeur le V de la victoire. Leurs identités sont relevées par les agents à même le sol ou contre les murs, puis direction le fourgon de la gendarmerie, posté à l’intersection. L’opération se poursuit ainsi durant plusieurs heures, tandis que les personnes venues manifester leur soutien aux étudiants sont progressivement dispersées et reconduites vers le métro.

86 étudiants en garde à vue (...)

Toutes les semaines, on voit les flics entrer dans la fac comme dans un moulin. Et là, 86 étudiants en garde à vue ? C’est impressionnant (...)

On ne peut pas et on ne doit pas accepter de telles intimidations (...)