
L’énergie solaire perd substantiellement de son intérêt en l’absence de solution pour la stocker. Si les « grosses batteries » développées notamment par Tesla constituent déjà une option très intéressante, d’autres approches existent, sur lesquelles la science progresse à grand pas.
Selon une étude publiée par la revue Science of materials, une équipe de recherche a utilisé pour ce faire un composé organométallique, soit des molécules à base de carbone liées à des ions métalliques.
« Fondamentalement, les composés organométalliques sont poreux, ils peuvent donc former des matériaux composites avec d’autres petites molécules. C’est ce que l’équipe a fait, en y ajoutant des molécules du composé azobenzène, qui absorbe la lumière », explique Science Alert.
Le matériau composite a démontré qu’il était capable de stocker l’énergie lumineuse pendant quatre mois à température ambiante, alors que la plupart des matériaux existants ne peuvent la conserver que pendant des jours ou des semaines. (...)
En revanche, l’énergie du soleil n’est pas convertie en électricité, mais libérée sous forme de chaleur. Le matériau pourrait donc servir à dégivrer les pare-brises, à réchauffer les bâtiments ou à servir de chauffage principal dans des zones non reliées au réseau électrique.
Jusqu’ici, le stockage de l’énergie solaire dans des commutateurs optiques se faisait dans des liquides. Le passage à un matériau solide améliore la stabilité chimique et facilite le processus (...)