
[Commentaire de Dov Lerner] La haine de l’Arabe est bien la clé pour comprendre toute l’agitation autour de la "Quenelle" et des dérapages de Dieudonné.
C’est une conjonction de stratégies. Pour Israël et ses propagandistes à travers le monde, tout ce qui peut discréditer et délégitimiser la moindre revendication Palestinienne est bon à prendre. Désamorcer les critiques, faire taire les soutiens occidentaux à la Palestine en usant de la "Massue de l’antisémitisme", renforcer dans l’opinion publique l’image de l’Arabe irrationnel, violent et fondamentalement fourbe… tout cela pour mieux asseoir la domination juive sur Israël et la Cisjordanie (et Gaza, quand l’occasion se présentera). Pour la classe politique occidentale, le repoussoir Arabe et l’assimilation "Arabe = Musulman = Terroriste" permet de créer un consensus et de mobiliser des masses d’électeurs que l’on n’arrive pas à atteindre par ailleurs. En période de crise, un bouc émissaire c’est toujours bon à prendre… et le complexe militaro-industriel est ravi de pouvoir se cacher derrière la "menace islamiste" voire le "clash des civilisations" pour renforcer son emprise sur les ressources énergétiques et minières… et pour fliquer la société afin de contrecarrer toute menace dissidente à la source.
Jouer la chanson de "l’antisémitisme des banlieues" c’est donc tout bénef pour tout le monde : Israël, Valls, la NSA et les banquiers. (...)