
L’édition britannique fait face à plusieurs réclamations déposées par des salariés auprès de leurs employeurs : les salaires sont trop bas, quand on commence sa carrière. Et de plus en plus, les contrats à court terme se généralisent, provoquant une évidente précarité dans le secteur.
Une étude lancée par le site BookCareers.com, montre que ces deux tendances se confirment avec le temps. Suzanne Collier explique au Bookseller que les résultats obtenus sont manifestes : « Nous avons eu plus de 500 réponses à ce jour. Une des choses qui sort immédiatement de ces données, c’est que les emplois de début de carrière continuent d’être au même seuil qu’ils l’étaient voilà cinq ans. Les cadres intermédiaires et supérieurs font un peu mieux, mais il y a une grande disparité avec ceux qui débutent dans l’industrie. Les gens parlent d’un manque de diversité dans le secteur, et elle est provoquée par la question des salaires. »
Manifestement, constate la société Inspired Selection, cabinet de recrutement, les éditeurs ont « un gros problème ». Ces derniers doivent « se rendre compte que le coût de la vie a augmenté, et les salaires de départ doivent s’élever entre 18.000 et 20.000 £. Et même ainsi, la vie est dure », souligne Suzy Astbury.
Le problème des contrats temporaires est une question de société plus importante encore. La multiplication des postes à durée déterminée, permettant aux sociétés de ne pas s’engager dans le long terme, est un véritable danger. Si ces contrats ont toujours fait partie de la vie des entreprises, certaines y auraient de plus en plus recours. (...)