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Quand la violence se substitue au débat…
par CHALOT lundi 1er juin 2015
Article mis en ligne le 1er juin 2015

Le 27 mai, c’est Guylain Chevrier, docteur en histoire et surtout militant laïque qui est interdit de parole à Saint Denis.

Un commando dit de gauche mais surtout adepte du communautarisme est intervenu physiquement pour l’empêcher de s’exprimer.

En Belgique c’est Bernard Henri Lévy, un philosophe dont je ne partage pas du tout les idées qui est entarté….

Faut-il que la violence règne et empêche la tenue de réunions ?

Faut-il mettre partout des moyens de protection ?

Quand des courants qui se réclament des droits de l’homme et de la démocratie se transforment en nervis, on ne peut que craindre pour la République et son avenir ?

Le droit à l’expression est un droit inaliénable et ceux qui s’y opposent prennent une lourde responsabilité devant l’histoire.

Ceux-là même qui s’en prennent physiquement d’une manière ou de l’autre à une réunion pour empêcher sa tenue, peuvent demain se retrouver à leur tour les victimes.

Je ne fais pas ici d’angélisme mais défends un certain nombre de principes : comme l’égalité des droits et la liberté d’expression.

Je suis en désaccord total avec l’orientation de Riposte laïque mais jamais je ne participerai à une action violente pour les empêcher de s’exprimer.

C’est par le débat et la contradiction que je combats les idées qu’ils portent ;

Il faut expliquer encore et encore à tous ceux et celles que ce média influence que dénoncer l’islamisation de la France, c’est confondre l’islamisme radical et les personnes, les musulmans qui ont et doivent avoir le droit de croire et de pratiquer leur religion. (...)