Dans la série « grands projets inutiles », je demande la ligne à grande vitesse « d’utilité publique » ! Le 23 août, le Premier Ministre, dont on connait, à NDDL, le souci pour la préservation des terres agricoles, a en effet signé la déclaration qui va permettre d’engager les travaux de réalisation de l’itinéraire d’accès au tunnel franco-italien de la Ligne grande vitesse (LGV) Lyon-Turin.
Son gouvernement a pourtant demandé trois rapports sur ce projet, rapports qui ont émis de nombreuses réserves, notamment sur la rentabilité et le financement.
Surtout, cette ligne à grande vitesse impactera 1500ha de terres agricoles. 80 fermes sont concernées. Alors que le nombre de paysans est en chute libre et que la pression sur le foncier se fait de plus en plus forte, ce projet n’a pas de sens.
La Confédération paysanne de Rhône-Alpes se mobilise donc pour demander un moratoire sur cette LGV et une réévaluation indépendante du projet. En l’absence de réponse, elle se réserve le droit d’attaquer cette déclaration d’utilité publique.