
Le feuilleton touche-t-il à sa fin ? Les députés ont adopté à l’unanimité, mercredi 18 janvier, une proposition de loi permettant de lever la menace d’interdiction d’exercer qui pesait sur environ 4 000 médecins étrangers exerçant en France en leur permettant de continuer à exercer jusque fin 2016. Ces praticiens, qui ont un diplôme passé dans un pays n’appartenant pas à l’Union européenne et qui n’avaient pas obtenu à temps leur équivalence avaient jusqu’au 31 décembre 2011 pour régulariser leur situation. Leur départ aurait menacé le fonctionnement de bon nombre d’hôpitaux de province qui peinent à recruter des médecins français. Leur présence y est devenue indispensable, notamment en chirurgie, en anesthésie ou obstétrique, mais aussi dans les services d’urgence.
" Ce texte permet d’éviter des situations catastrophiques pour certains confrères et certains établissements, mais il ne règle pas tous les problèmes ", estime cependant Blaise Kamendje, secrétaire générale de l’Intersyndicale nationale des praticiens à diplôme hors Union européenne. Il s’interroge sur le sort des praticiens exerçant à des postes non-médicaux, travaillant dans les laboratoires ou enseignant, qui restent exclus des épreuves de validation des connaissances. (...)