Le développement durable est devenu aujourd’hui un phénomène de mode. C’est l’aspiration des individus et des nations. Une fois adopté le modèle cartésien du développement, l’humanité se trouve confrontée à une myriade de problèmes sociaux, environnementaux qui menacent la survie sur de l’homme. Les solutions préconisées sont d’ordre techniciste. Les perspectives technicistes engagent les premiers concernés que sont les entreprises qui proposent de trouver des solutions aux limites de la science par la science elle-même : c’est ce que nous appelons la fuite en avant.
La nature est complexe, mais la science n’est pas infaillible de son côté car elle est limitée. On peut tenir compte de la sauvegarde de l’environnement dans la mise au point d’un produit, mais cela peut se démentir avec le temps. Le déterminisme scientifique n’est pas absolu.
Alors, pourquoi le mesmérisme sous les auspices de la biotechnologie ? Les entreprises seront-elles réellement à la hauteur de leur nouvelle responsabilité postmoderne en optant pour les mesures techniciste ?
Nous allons prendre l’exemple de la biotechnologie pour montrer comment le déterminisme scientifique n’est pas absolu et qu’elle ne fait pas exception de la valse des concepts mystificateurs du développement.
Comment faire de sorte que la biotechnologie n’entretienne pas le mythe du développement ? (...)