
« Lentement mais sûrement le sentiment grandit que le terrorisme reprend, et va de pair sur la scène mondiale avec l’allégation que nous n’avons pas su exploiter le temps dont nous disposions pour parvenir à un accord avec les Palestiniens », écrit Yoël Marcus, qui voit dans la reprise d’actes de terreur combinée à une offensive diplomatique au plan international un danger existentiel pour l’Etat d’Israël. Danger d’autant plus vif que l’instabilité inhérente au « printemps arabe » rend toute politique régionale incertaine.
Seul un réglement négocié du conflit israélo-palestinien sur le principe de « deux peuples deux Etats » refonderait la position d’Israël au Moyen-Orient sur des bases saines. Mais cela suppose, à quelques encablures du 20 septembre et de l’isolement accru du pays sur la scène internationale, une négociation de la dernière chance… dont on peut douter que le gouvernement Netanyahu soit à même de la mener, lui qui préfère l’immobilisme au jeu contre la montre (...) Wikio