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Ecologisme et transhumanisme Des connexions contre nature
lundi 24 octobre 2016 par Tomjo
Article mis en ligne le 9 novembre 2016
dernière modification le 8 novembre 2016

Primevère, le plus grand salon écologiste français, invitait en 2016 un représentant du mouvement transhumaniste à pérorer. Didier Cœurnelle, vice-président de l’Association française transhumaniste, est élu Vert en Belgique. Il aurait eu les mots pour séduire les visiteurs de Primevère, avec une « vie en bonne santé beaucoup plus longue, solidaire, pacifique, heureuse et respectueuse de l’environnement, non pas malgré, mais grâce aux applications de la science. » Il aura fallu les protestations d’opposants aux nécrotechnologies pour que le salon annule son invitation.

Les transhumanistes ne luttent pas contre les nuisances. Technophiles et « résilients », ils comptent sur l’ingénierie génétique, la chimie et les nanotechnologies pour adapter la nature humaine et animale à un milieu saccagé. Pourtant, écologistes, végans et sympathisants de gauche prolifèrent au sein de ce mouvement anthropophobe : c’est ce que montre le texte de TomJo (document à ouvrir ci-dessous).

Les écologistes ne sont pas seuls à promouvoir le techno-progressisme transhumaniste. A Marseille, c’est le Medef qui invite les représentants de l’Association française transhumaniste – qui sont donc à la fois écolos et libéraux -, le 6 décembre 2016 pour le forum “Health Future Show” (en provençal dans le texte, et avec les subventions publiques idoines) - voir ici.

C’est que le parti techno-progressiste réunit aussi bien des écolos que des entrepreneurs, de droite et de gauche (...)