L’augmentation de la fréquence et de la gravité des sécheresses, des inondations et des tempêtes associées au changement climatique se traduit par une précarisation croissante des moyens de subsistance du demi-milliard de petits exploitants agricoles que compte la planète.
En dépit de la vulnérabilité extrême et généralisée des agriculteurs, pourtant à la base de la sécurité alimentaire de nombreux pays, les ressources mises en œuvre pour les aider à faire face au changement climatique — sous forme de fonds pour l’adaptation — ont longtemps été dérisoires face aux montants alloués à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et au développement d’économies à faible émission de carbone.
Les besoins relatifs à l’adaptation des pays en développement exigent plusieurs dizaines de milliards de dollars par an, d’après la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Dans le domaine agricole, l’adaptation consiste par exemple à encourager une utilisation plus rationnelle des rares ressources en eau, à développer des cultures résistantes à la sécheresse, à ériger des ouvrages de protection contre les crues, à construire des routes (afin de faciliter l’accès aux marchés), à mettre en place des systèmes d’alerte précoce et à déployer des régimes d’assurance liés au climat.
Pour en savoir plus sur la façon dont le changement climatique affecte les petits exploitants agricoles et sur leurs moyens d’action, consultez cette brochure du Fonds international de développement agricole des Nations Unies (en anglais). (...)
L’Accord de Paris, ratifié à l’occasion de la 21e Conférence des parties de la CCNUCC en décembre 2015, a beaucoup contribué à mettre l’accent sur le financement de l’adaptation. Pour une analyse détaillée, reportez-vous aux pages 16 à 25 de ce texte (en anglais).
On dénombre à l’heure actuelle plus de 50 fonds destinés à l’adaptation. (...)