
[Avec les récents troubles en Cisjordanie, les experts se sont multipliés sur les écrans télé israéliens, affirmant « que les Palestiniens voulaient mettre le feu aux poudres en prévision de la visite du président Barack Obama », relate ici Gershon Baskin – qui est allé se faire son idée sur place.
Il en est revenu avec le « très fort sentiment que ces violences n’étaient pas préméditées », et certainement pas par le président de l’Autorité palestinienne, Ma’hmoud Abbas. L’état des lieux n’en demeure pas moins préoccupant : le découragement, l’amertume de la société palestinienne qui expliquent ces débordements pourraient faire le lit du H’amas ou autres H’ezbollah une fois qu’Abbas ne sera plus là pour donner sa chance à la paix.
La paix ? Les accords d’Oslo ont vingt ans en ce mois de mars 2013, et plus ils gagnent en maturité plus la paix semble s’éloigner. Mais, loin de renoncer, Gershon Baskin et ses interlocuteurs palestiniens nous rappellent qu’il n’est pas d’obstacle infranchissable. LPM]. (...)
De concert nous nous sommes proposés d’aller, après la signature d’accords de paix pleins et entiers, les porter ensemble aux Nations unies, qui leur conféreraient une base légale internationale. Dans le cadre de la résolution de l’ONU soutenant ces accords figurerait une déclaration disant : “Israël est l’État-nation du peuple juif et de tous ses citoyens, et la Palestine est l’État-nation du peuple palestinien et de tous ses citoyens.”
Et il affirma : « Nous donnerons notre accord à tous nos amis et alliés aux Nations unies afin qu’ils appuient cette déclaration. »